« Si le dessin est d’une précision calligraphique, le geste souple, direct, emporte l’auditeur dans des mouvements qui ont la fluidité d’un torrent de montagne » écrit Diapason, tandis que Strad magazine l’inscrit en « tête de peloton » et que le Times salue « le doigté de magicienne de Gaillard, un grand cœur lyrique et un kaléidoscope de couleurs ».
Un esprit d’une curiosité insatiable, le goût du risque, un appétit immodéré pour tout le répertoire du violoncelle concertant sans frontières ni querelles de chapelle, un engagement citoyen et un amour inconditionnel de la nature, voici sans doute ce qui distingue très tôt cette brillante interprète franco-helvétique. Élue « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique 2003, elle se produit depuis en récital aussi bien en Asie qu’en Europe et est l’invitée des orchestres les plus prestigieux comme l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre national de Metz, le Royal Philharmonic Orchestra, le Czech National Symphony Orchestra ou le New Japan Philharmonic.
Elle est aussi l’interprète privilégiée de compositeurs actuels et développe une politique de commandes. Elle enregistre pour Aparté plusieurs intégrales récompensées par la presse internationale: Bach, Britten, Schumann, Fauré, Chopin, Brahms, CPE Bach, Strauss, ainsi que des albums thématiques qui ont conquis un très large public, Dreams, Alvorada et Exils, Vivaldi/ I colori dell’ombra, a Night in London, Napoli!
Passionnée de rencontres, elle partage régulièrement la scène avec Lambert Wilson, le danseur hip-hop Ibrahim Sissoko, les chorégraphes Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet, les danseur.euse.s Étoile Hugo Marchand et Ludmila Pagliero ou bien encore le chanteur star de la bossa nova Toquinho.
En 2005 elle fonde le Pulcinella Orchestra qu’elle dirige du violoncelle et avec lequel elle explore les répertoires des 17eme et 18eme siècles sur instruments historiques. Pédagogue recherchée, elle est professeur à la Haute Ecole de Musique de Genève depuis 2014, donne des master-classes sur tous les continents et est invitée comme membre du jury de grands concours internationaux (ARD de Münich, Bach a Leipzig, Concours de Genève, Isang Yun en Corée).
Ophélie Gaillard joue un violoncelle de Francesco Goffriller 1737 généreusement prêté par le CIC et un violoncelle piccolo anonyme flamand.
General Management : agence@littletribeca.com
«Ce que l’archet subtil dévoile ressort de l’émotion pure.»
Diapason
«Si le dessin est d’une précision calligraphique, le geste souple, direct, emporte l’auditeur dans des mouvements qui ont la fluidité d’un torrent de montagne.»
Diapason
«Gaillard, bien sûr, s’impose, jouant avec une grande chaleur tonale et une expression directe, tout en relevant les défis techniques de Boccherini avec une aisance accomplie.»
Tim Ashley, Gramophone
Vidéos
Programmes 2025-2026
Mère Nature
Avec ce programme Ophélie Gaillard rend un double hommage à la nature et à la femme à travers des compositions et des transcriptions, de Hildegarde von Bingen à Sofia Gubaidulina.
Femmes compositrices
Au début du XXème siècle, les règles de la bienséance imposaient encore aux femmes violoncellistes de jouer en amazone… et si certaines compositrices, comme Nadia Boulanger, connurent un destin glorieux, combien restèrent dans l’ombre ! Ce programme met en lumière des auteures de premier plan, pour certaines méconnues du grand public, et surtout des œuvres singulières et extraordinairement contrastantes, petite pièce de salon d’une Mélanie Bonis ou grande sonate post-romantique d’une Rita Strohl.
Cello Tanguero
Grande amatrice de tango, Ophélie Gaillard réunit pour ce projet le bandonéon de William Sabatier et les cordes des Debussy(s) dans des arrangements inédits pour retracer l’histoire d’un métissage. L’occasion aussi de rendre hommage à une grande figure porteña exilée à Genève, le compositeur Alberto Ginastera qui dédie au violoncelle et à la voix des œuvres majeures et dont l’univers exigeant et virtuose prend sa source dans les traditions populaires latino-américaines.